Le oud est sur toutes les lèvres. Ce parfum fait tourner les têtes, de l’Orient jusqu’à l’Occident… Il fascine autant qu’il est désiré.
Partons à la découverte de cette fragrance aussi riche que rare, et aux bienfaits inattendus : le bois de oud (que l’on peut retrouver dans notre salle de bain sous la forme d’un savon au oud).
Le oud, c’est quoi, au juste ?
Avec des senteurs boisées, sombres et intenses reconnaissables entre mille, le oud est une effluve nouvelle dans la palette du parfumeur. Mais, derrière cette fragrance, se cache en premier lieu, un arbre !
Pourquoi le oud est-il si précieux ?
Matière d’exception, son prix l’est tout autant (il dépasse celui de l’or).
Certains le qualifient de “nouveau patchouli” avec un air de jamais vu… Un air de santal, mais avec quelque chose en plus. En réalité, ses fragrances, encore peu connues en Occident (mais dont la demande est croissante), recèlent une complexité inégalée.
En effet, les notes de têtes du oud, épicées, évoquent en premier lieu le cardamome et la muscade. Puis, ses senteurs boisées et ambrées distillent des notes chaudes, sensuelles et infiniment orientales.
Avec l’ensemble de ces notes variées et complexes, le oud est un parfum très prisé. Uniquement utilisée dans les parfums les plus raffinés, cette senteur unique créée un univers chaud, réconfortant, exquis et rempli de douceur. Elle laisse sur la peau, une empreinte et un sillage délicats et persistants.
Très apprécié dans les pays orientaux, le oud dévoile en premier lieu les mystères de l’Orient — chatoyants, lumineux et mystérieux —. Un engouement qui envoûte maintenant l’Occident…
Un sillage mystique de l’Orient qui tient du mirage ?
Les créateurs, tant en parfumerie qu’en cosmétique, utilisent presque exclusivement des reconstitutions, mélange d’accords secrets (pour des raisons économiques essentiellement). Composé souvent de cèdre, de santal, d’encens, de cypriol, de patchouli ou de vétiver, le oud “de synthèse” n’en est pas moins noble. Il exacerbe tous les sens avec des notes de tête et des notes de fond d’une exceptionnelle complexité.
Vous avez dit du bois ?
Eh oui, le oud provient d’un arbre. C’est plus précisément la sève d’un arbre. Cela explique l’étymologie de ce nom d’origine arabe qui désigne donc le calambac, le bois d’agar, d’aloès, d’agalloche, le bois d’aigle. Peu importe la dénomination.
Et, 2 espèces arborescentes produisent cette résine très aromatique (dont l’huile vaut jusqu’à 30 000 dollars le kilo !). Et plus exactement des arbres du genre aquilaria, lorsque ces derniers sont infectés par des champignons de la famille des Phialophora parasitica ou par une bactérie. Le tronc et les racines réagissent en produisant une sève olfactive et très odorante : le oud. Quand l’aquilaria est sain, il ne dégage aucune odeur. Mais, quand il est “malade“, le bois parfumé permettra d’en extraire, une fois distillé, le oud, en quantité plus ou moins importante et d’une qualité plus ou moins élevée.
Une plante au trésor insoupçonné
Les aquilaria sont de grands arbres tropicaux qui peuvent atteindre 40 mètres de hauteur. Ils se logent de manière dispersée dans les sous-bois des forêts tropicales. Leur aire de répartition se situe entre l’Asie du Sud-Est, les plaines de l’Himalaya jusqu’à l’île de Bornéo, mais également en Iran, aux Philippines et en Inde.
Les Aquilaria de Thaïlande, du Laos, de Birmanie, du Vietnam, de l’Inde, etc. sont considérés comme menacés de disparition. Surexploités pendant des années, ils avaient presque disparu au début des années 1990. Aujourd’hui, une protection par la Convention Internationale des espèces menacées d’extinction (CITES) est en vigueur dans la plupart des pays, rendant illégal l’abattage sans autorisation officielle.
Incrusté dans le bois et ne coulant pas comme les autres sèves, il n’y a qu’une seule solution pour savoir si l’arbre contient du oud ou non nécessaire : l’abattre ! Et comme 1 arbre sur 100 recèle cette précieuse résine et seulement 30 ml peuvent être extraits par arbre, vous aurez aisément compris pourquoi cette substance est si exquise et si précieuse.
Les bons plans pour s’offrir ce parfum incomparable
Le oud est un parfum aux lettres de noblesses et aux fragrances puissantes et enivrantes. Les plus grandes maisons de parfumerie — de Dior à Guerlain en passant par Armani, Dolce & Gabbana, Givenchy ou Tom Ford — en ont fait l’égérie de leurs créations confidentielles et exclusives.
Au côté de ces parfums et des eaux de toilettes de luxe, vous trouverez des bougies, des encens parfumés en bâtonnets, des huiles… mais aussi du savon d’Alep parfumé au oud associé au parfum exceptionnel de l’ambre !
Avec son tout petit prix, notre savon “oud et ambre” est très abordable… sans transiger sur la qualité. À la composition exclusivement naturelle à base d’ingrédients végétaux — de l’huile d’olive aux nombreux bienfaits, des huiles et huiles essentielles parfumées —, il est fabriqué par une savonnerie alépine historique.
Ce pain de savon transformera à coup sûr votre douche en un moment envoûtant… Et, la forte tenue de son empreinte olfactive sur votre peau prolongera ce voyage aux mille et une nuits durant plusieurs heures !
Parfumé naturellement avec des huiles de oud, musc et bois de Santal, ce savon d’Alep est adapté à tous les types de peaux et de cheveux. Il laisse une empreinte boisée, sombre et mystérieuse sur le corps qui est hydratée et nourrie grâce aux propriétés de l’huile d’olive qui compose également ce pain.
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Oud, qu’évoques-tu ?
Ce bois rare et cher attire tous les désirs et avec lui empreint de mythes, de symboles et de légendes. Or noir aujourd’hui vénéré par les parfumeurs, cette essence est en réalité prisée depuis la nuit des temps.
Le bois d’agar, une essence millénaire de légende…
On retrouve le oud mentionné dans l’un des récits les plus anciens de l’humanité, les Veda indiens, tout comme dans la Bible.
Les Égyptiens s’en servaient pour embaumer les corps.
Il ferait partie des encens offerts par les Rois Mages à l’enfant Jésus.
Dans le Cantique des Cantiques, il est l’arbre originel du jardin d’Éden.
Dans le Coran, le prophète Mahomet situa sa fumée odorante au centre du paradis.
Son huile est appliquée à même la peau lors du pèlerinage à La Mecque.
Les bouddhismes l’utilisent comme encens brûlé durant leurs cérémonies religieuses ou pour se confectionner des mala (longs bracelets et colliers).
Les indous, les musulmans, tout comme les chrétiens, brûlent le oud durant leurs rites sacrés pour aider à la méditation.
Le roi Louis XIV, enfant, avait son linge parfumé au bois de oud.
De nombreuses religions le considèrent ainsi comme une des matières les plus précieuses qu’il soit et lui prête le pouvoir de purifier le corps et l’esprit.
Autant de raisons qui entourent le oud de raffinement, de sacré et… de mystères !
… et des bienfaits pour le corps
Considéré comme le “bois des dieux”, on utilise par ailleurs le oud depuis des siècles pour ses vertus médicinales et thérapeutiques. La médecine traditionnelle asiatique et chinoise, par exemple, le recommande pour traiter les maux de ventre et les affections respiratoires (du même acabit que les bienfaits de l’ambre gris).
Et la médecine traditionnelle lui prête diverses vertus. Il serait en effet bon contre les maux de ventre, les maladies cardio-vasculaires, les nausées ou contre l’asthme.
Et l’infusion des feuilles du bois d’agar ont des vertus sédatives ou digestives reconnues par les médecines ayurvédique et chinoise.
Une histoire d’amour en parfumerie
En Orient, le oud est originellement intimement lié à la parfumerie orientale. Il est traditionnellement coupé en copeaux et mélangé à des résines. Les effluves de la fumée du bois de oud brûlé imprègnent chevelures et vêtements : c’est le rituel du bakhour. Il est également de tous les parfums vendus au Moyen-Orient ou dans le Golfe, homme ou femme, en plus ou moins grandes quantités.
En Europe, il est arrivé dans le monde de la parfumerie il y a une quinzaine d’années. Il donne naissance à des parfums à caractère, aussi bien parfum pour femme que parfum pour homme.
Le sillage du bois de oud, complexe et puissant, s’associe merveilleusement bien avec des senteurs très différentes. De la rose pour un accord classique de la parfumerie orientale qui amène féminité et noblesse. Des matières boisées (cypriol, cèdre, patchouli, etc.) qui révèlent pleinement les accords boisés du oud. Des notes fraiches d’épices (bergamote, clou de girofle, etc.), de fruits (agrumes, poire, litchi, vanille, etc.) ou de fleurs (fleur d’oranger, muguet, etc.), pour des alliances chaud/froid contrastées.
Les nez jouent indéfiniment avec cette très belle matière première et les mille et une associations qu’il est possible de créer…
Synonyme de luxe, cette douce et divine senteur d’agar enchante le monde. Elle est une invitation au rêve, à l’évasion au pays des parfums rares et précieux.
Vous êtes du voyage ?
