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GUIDE ET CONSEILS

Irritation de la vulve. Les règles d’or d’une toilette intime réussie

La vulve est la partie de notre corps à l’équilibre le plus délicat et sensible. Un grain de sable et c’est la catastrophe. Vous voyez de quoi je parle. Les symptômes graves de l’irritation de la vulve sont peu fréquents, mais toujours désagréables.

Et quand vient la question du soin intime, l’affaire se corse. Entre en plus rien faire et trop en faire, il existe un entre deux, fait de produits d’hygiène naturels (de savon doux de toilette intime) et de bon sens.
Je vous dis tout (ou presque 😉).

Les gestes à adopter pour le lavage des vulves irritées

La vulve qui vous gratte. Quand cela vous tombe dessus, votre premier réflexe est de ne plus toucher votre vulve. Fausse bonne idée !

À défaut de soigner, la toilette intime est le geste essentiel pour soulager, apaiser (et prévenir) les démangeaisons responsables de votre inconfort. Mais il doit absolument se faire de manière (encore plus) douce et (encore plus) respectueuse de la flore intime.

Vulve, vagin, clitoris : quelles différences ?

Avant de parler irritation de la vulve, il n’est pas inutile de faire quelques rappels d’anatomie féminine.
Les organes génitaux de la femme sont composés de 2 parties : une partie interne — le vagin, le col de l’utérus, l’utérus, les ovaires et les trompes de Fallope — et d’une partie externe — la vulve qui regroupe les grandes lèvres, les petites lèvres, l’entrée du vagin, le méat urinaire et le clitoris. Très peu connu (il n’est représenté dans les Manuels de SVT que depuis 2019), le clitoris est l’organe situé au niveau de l’avant de la vulve.

Pour mieux remédier aux symptômes de l’irritation de la vulve, il est également indispensable de se pencher, en premier lieu, sur ses causes.

Naturellement, le sexe de la femme est protégé au quotidien par le trio poils pubiens / sécrétions acides / flore vaginale. Chacun participe à réduire les effets des frottements et des bactéries dans la région de la vulve qui, rappelons-le, est très fragile et vulnérable.

infection et irritation de la vulve

Malgré tout, la vulve peut subir irritation, sensation de brûlure, inflammation, douleur et infection vulvite (appelées aussi vulvovaginites). Si les premières sont désagréables et généralement bénignes, les infections vulvaires nécessitent un diagnostic et une prise en charge par un professionnel de la santé : médecin généraliste, dermatologue ou gynécologue,… La consultation et l’examen clinique permettront d’envisager le traitement médical adapté pour soigner l’inflammation.

Alors quels sont les facteurs déclenchants ?

Il y a tout d’abord la cause infectieuse due à un champignon (mycose vaginale), un germe, une bactérie, un virus ou un parasite. C’est le cas de la vaginose bactérienne qui provoque des pertes et écoulements abondants à la mauvaise odeur de poisson.

Mycoses, dermatite, candidose, herpès ? Comment distinguer ces infections de la vulve ?

La dermatite — plus communément appelée eczéma — est une réaction inflammatoire provoquée par un allergène ou une prédisposition héréditaire. Les symptômes se manifestent par des rougeurs, des démangeaisons et plaques sans forme particulière.
Les mycoses et la candidose sont toutes 2 des infections à un champignon. Les premières se manifestent par des plaques et des démangeaisons, quand la seconde touche les muqueuses sous forme de lésions érythémateuses et de prurit vulvaire.
L’herpès génital est, quant à lui, une infection sexuellement transmissible. D’origine virale, il est associé aux signes de vésicules douloureuses sur la peau et la muqueuse vaginale.

Et puis, il y a tous les autres facteurs à risque.

  • Les maladies de la peau. Psoriasis, eczéma de contact, lichen vulvaire, prurit, verrues génitales,…
  • Les changements et déséquilibres hormonaux — liés à la ménopause, au cycle menstruel, à la grossesse, au post-partum,… — qui affectent la flore vaginale,
  • Les intolérances et allergies aux cosmétiques d’hygiène intime et savons trop irritants, aux lingettes, aux serviettes hygiéniques, aux tampons,…
  • Les frottements excessifs dus aux pantalons, sous-vêtements trop serrés et même les relations sexuelles qui échauffent les muqueuses,
  • Une épilation (ou un rasage) du pubis non adaptée et trop abrasive,
  • Une hygiène personnelle non adaptée ou des mauvais gestes aux toilettes.

Et la liste est loin d’être exhaustive.
Mais le résultat reste sensiblement le même : sensation de sécheresse, démangeaison parfois intense, micro-lésion, sensation de brûlure (lors de la miction ou de rapports sexuels), gonflement des muqueuses, rougeur.

C’est le mot de presque toutes les femmes au moins une fois dans sa vie !

Les meilleurs conseils pour soulager les symptômes de l’irritation vulvaire

Voici nos recommandations pêle-mêle pour passer cette période de la meilleure des manières :

  • Enfiler des sous-vêtements en coton et des pantalons amples,
  • Aux toilettes, tamponner votre vulve (et essuyez-vous toujours du devant vers l’arrière),
  • Arrêter l’épilation ou le rasage et coupez vos poils pubiens,
  • Éviter piscine (trop chlorée), plage (trop de sable),
  • Décroiser vos jambes !
  • Buvez de l’eau, évitez café, alcool, tabac, diminuez votre stress (l’hygiène de vie encore et toujours 😉).

Et côté toilette intime :

  • Limiter petit à petit la fréquence des lavages idéalement à 1 maximum par jour (les douches à l’eau peuvent être quotidiennes ☺️),
  • Ne jamais effectuer de douche du vagin (et se restreindre à la zone externe de la vulve),
  • Choisir un produit lavant ultra doux ET à rincer,
  • Frotter très délicatement avec un gant spécifique (pas celui du corps) ou encore mieux avec les doigts,
  • Rincer toujours abondamment et méthodiquement à l’eau tiède et claire,
  • Pour le séchage, préférez toujours un tamponnage avec une serviette propre qu’un essuyage,
  • Hydratez (et apaisez) la zone en appliquant une huile végétale d’amande douce, de l’huile de coco ou de l’aloe vera par exemple.
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Quelle hygiène intime pour prendre soin de la vulve quand elle est mal en point ?

Dernier point important pour retrouver son rituel intime : le choix de son produit lavant. Il participe, lui aussi, à son échelle, à la bonne santé de la vulve.

Les ingrédients à éviter en cas d’irritation de la vulve

Avant de trouver le bon produit, penchons-nous sur tous ces composés à bannir.
Et, il y a pêle-mêle :

  • Les molécules toxiques et/ou à risques (parabens, conservateurs, sulfates, colorants, alcool…) qui assèchent l’épiderme des organes génitaux féminins et sont susceptibles d’entraîner une réaction allergique cutanée.
  • Les huiles essentielles (notamment celle de menthe poivrée ou de citron) qui peuvent être trop agressives pour une zone sensible.
  • Les parfums (souvent des fragrances synthétiques) qui sont, eux aussi, souvent irritants et à l’origine de réactions allergiques.

Autant de raisons de privilégier des produits naturels formulés spécialement pour les peaux sensibles, sans parfum et avec des ingrédients doux et apaisants.

soins d'hygiène intime

Quel type de savons choisir pour retrouver votre bien-être ?

Et si vous passiez au savon pour nettoyer vos parties intimes ? Si vous en doutiez encore, il est un des meilleurs cosmétiques en cas d’irritation vulvaire.

Oui, mais lequel choisir ?

Un savon sans savon (plus connu sous le nom de pain dermatologique) ?
Même s’ils sont présents en pharmacies, et si les arguments marketing sont séduisants, n’oublions pas, que ce type de savon ne respecte pas la règle n°1 : être un cosmétique naturel. La faute à sa composition. Consulter par vous-même son étiquette et la liste de composés chimiques indésirables (conservateurs ou tensioactifs de synthèse) qui peuvent aggraver les vulvites.

Un savon de Marseille ?
L’utilisation du savon de Marseille n’est pas forcément recommandée pour laver la région vulvaire irritée. Savon naturel et polyvalent (du ménage, à la vaisselle en passant par le nettoyage des mains ou la lessive), il a un effet décapant sur les muqueuses qui n’est pas le bienvenu.

Un savon SAF (saponifié à froid) ?
La réponse est “ça dépend”. En soi, les savons SAF sont des pains artisanaux et généralement très respectueux du derme. Ce sont les huiles qu’ils contiennent qui détermineront s’il est bon de l’utiliser ou non pour votre toilette intime.

Un savon d’Alep ?
C’est un type de nettoyant qui, grâce à sa formulation d’origine végétale, pourra aider à soulager l’inconfort vaginal de la zone intime de manière naturelle. L’huile de baies de laurier (à choisir toujours en faible concentration) peut participer à réduire les irritations grâce à ses pouvoirs antiseptiques, antifongiques et antifongicides.

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Savon d’Alep Le doux
12% de laurier

Ce savon ultra-doux, hypoallergénique et hydratant, nettoie tout en douceur grâce à sa très forte concentration en huile d’olives hydratante. Il est particulièrement adapté à une utilisation fréquente, aux peaux sèches ou à la toilette intime.

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Mais attention ! En aucun cas, le savon d’Alep ne peut être un médicament qui va traiter et soigner l’irritation de la vulve. Il peut seulement vous aider à apporter un peu de confort à votre vulve sujette à l’affection.

Enfin, un dernier conseil : écouter votre corps. Un savon d’Alep (comme tout autre nettoyant) n’est pas une solution miracle. Mais, il peut être un élément-clé de votre routine de soin et pourquoi pas devenir votre tout nouveau meilleur soin intime 😉.


Christelle

Christelle
Créatrice de la marque Yom by Yom, Christelle réalise ainsi une véritable aspiration, celle de faire découvrir au plus grand nombre la culture du Moyen-Orient et de proposer une gamme de produits en adéquation avec ses valeurs.